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une dilettante au gré de mon humeur, de mes découvertes articles récents l’atlas des nuages à la fondation françois schneider noeuds négatifs – etienne chambaud jan fabre – ma nation : l’imagination ma vie est un roman manguin la volupté de la couleur sommaire du mois de juin 2018 ernesto neto, gaiamothertree tsuguharu foujita, un japonais à paris l’impermanence , fondation fernet branca david nash « nature to nature » commentaires récents anonyme dans jan fabre – ma nation : l’imagination ma vie est un roman | une dilettante dans hans hartung « le geste et la méthode » ma vie est un roman | une dilettante dans musée haut suivi de bas, une histoire capillotractée elisabeth dans ma vie est un roman clarisse schwarb dans ma vie est un roman suivre @elisabethitti ← articles plus anciens 16 juillet 2018 l’atlas des nuages à la fondation françois schneider jusqu’au 30 septembre 2018 c’est une exposition baudelairienne proposée par la fondation françois schneider pour l’été 2018, consacrée aux nuages. …. ] qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger? – j’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages![…… publié en 1896, l’atlas international des nuages , compilé grâce aux recherches et classifications de chercheurs comme jean-baptiste lamarck, luke howard ou ralph abercrombie , est le premier ouvrage qui propose une nomenclature des nuages, notamment en latin, permettant aux météorologues européens de travailler tous ensemble. cumulus, stratus, nimbus… deviennent ainsi les différents genres de nuages et témoignent de l’avènement et de la reconnaissance de la météorologie au 19ème siècle. depuis l’antiquité, le thème du nuage est déjà prégnant dans l’iconographie et constitue un motif d’inspiration très important traversant les siècles, notamment à travers la peinture et la photographie, la littérature. ( stephane audeguy, la théorie des nuages ) feng li symbolique, poétique, menaçant, divin… le nuage est au coeur des représentations artistiques. au 21ème siècle, il continue d’enthousiasmer de nombreux plasticiens et s’ajoute des problématiques environnementales et politiques. le nuage n’est-il pas un amas de vapeur d’eau condensée en fines gouttelettes maintenues en suspension dans l’atmosphère. aussi l’exposition, plus que jamais est dans le thème de l’eau, sujet commun à toutes les œuvres, le fil d’ariane de la fondation schneider emilie faïf la qualité des oeuvres est telle, qu’il est impossible d’arbitrer et de tout montrer. la bonne solution est d’y aller et de participer à la nuit des etoiles, depuis la terrasse panoramique le 21 juillet de 18 h à minuit l’exposition l’atlas des nuages se veut une approche à la fois ludique et sensorielle, éveillant la curiosité d’un public large tout en cheminant dans une promenade géographique, sociologique et philosophique. rhona byrne plus de vingt artistes internationaux sont présentés dans le projet, exposant photographies, néons, installations d’ampoules, vidéos, sculptures de tissu, dessins etc… les drapeaux de nuages d’ anne immelé interrogent les frontières tout comme les nuages- tampons de marco godinho questionnent les politiques migratoires et les flux humains de cette dernière décennie. le nuage composé de 6000 ampoules créé par le collectif des canadiens caitlind brown & wayne garrett invite les visiteurs à jouer avec cet arbre de lumière. pollution, fumée se retrouvent dans les travaux de christophe urbain quand hoang duong cam dénonce les systèmes des mégapoles asiatiques. berndnaut smilde recompose des nuages éphémères. tandis qu’ emilie faïf fait battre leurs coeurs, marion baruch les transperce. s hilpa gupta les emprisonne ou parle au ciel. julie guillem et jean gabriel lopez recréent leur propre atlas des nuages avec des procédés anciens. liste des artistes marion baruch, hicham berrada, olaf brzeski, caitlind brown & wayne garrett, rhona byrne, hoang duong cam, julien discrit, arpaïs du bois, latifa echakhch, emilie faïf, marco godinho, julie guillem, shilpa gupta, anne immelé, hao jinfang & wang lijie, feng li, jean gabriel lopez, johan parent, berndnaut smilde, christophe urbain, bruno v. roels, sophie zénon. marion baruch, cloud-chapeau volant, 2017 sa nouvelle série de chute de tissus se nomme cloud l’impression de flottement qui s’en dégage est renforcée par les rayures qui créent du mouvement dans l’espace. le cloud informatique est une entité nouvelle, puissante, il y a 20 ans déjà, elle percevait l’importance d’internet dès son apparition. un outil pourtant qui aujourd’hui lui semble abstrait : « je ne le comprends pas tout à fait. ce contenant où l’on peut déposer pour un temps apparemment illimité des documents. ça me semble surnaturel. un nuage est aussi assez irréel. une réalité qui m’échappe.». hicham berrada , céleste, 2014 .ciel gris, fumée bleu ciel, vidéo et photographie dans l’ensemble de son travail, hicham berrada essaye de travailler comme un peintre en échangeant la connaissance de son médium par la connaissance du monde physique, chimique et ainsi pouvoir agir sur le réel comme sur une image. céleste est une « performance » sans public, comme plusieurs de ses travaux, dont il ne reste qu’une vidéo et des photographies. dans céleste, l’idée est simplement de peindre le ciel en bleu un jour de grisaille. en atelier, un maximum de fumées différentes ont été testées afin d’isoler les réactifs et de mettre au point une fumée qui serait au plus proche de la représentation des nuages de la renaissance, plus bombés et plastiques que dans le réel. olaf brzeski, dream-spontaneous combustion, 2008 résine de polyuréthane, suie, cendre. la fumée noire de dream –spontaneous combustion , semble être formée à partir d’un évènement paranormal, semblable à ces phénomènes de combustion spontanée que l’on pouvait retrouver dans les romans d’histoires effrayantes des xviiie et xixe siècles. l’artiste présente un moment dans lequel une fumée noire flotte, tandis que les murs environnants sont couverts de suie noire. cette fumée immobile jette une ombre. comme une photographie, la sculpture de brzeski immortalise un moment d’une fraction de seconde. caitlind brown & wayne garrett cloud, 2012. installation, une sculpture interactive composée de 6000 ampoules incandescentes. la pièce s’allume grâce à une multitude de chaînes qui s’actionnent grâce au jeu des spectateurs. afin d’animer la foudre au sein du nuage, les visiteurs agissent comme un collectif improvisé en interagissant avec la sculpture. simple, brillant et ludique, cloud est un baromètre des interactions, collaborations sociales et des actions collectives. hoang duong cam, falling cloud 2008 hoang duong cam, falling cloud 2008 est une satire poétique du cycle de l’eau. l’eau circule en permanence sur terre, traverse les pays sous forme liquide ou de nuages. pour hoang duong cam, les nuages sont en partie d’origine humaine, ils sont composés de nos larmes, notre sueur, notre respiration, nos discours, nos promesses… avant de retomber sur terre sous forme de pluie. c’est cette chute qui l’intéresse.la mondialisation accélérée ainsi que la crise financière qui ont des répercussions dans le monde entier et en particulier dans son pays d’origine, le vietnam, lui inspirent cette même chute. en anglais, cloud (nuage) et clown ont la même sonorité, ainsi cette vidéo se veut la satire de la vulnérabilité du cycle « créer –progresser –renverser » de nos illusions. marie terrieux directrice de la fondation françois schneider 27 rue de la première armée 68700 wattwiller du mercredi au dimanche de 10h à 18h info@fondationfrancoisschneider.org +33 (0)3.89.82.10.10 le bistr’eau stéphanie blaser vous propose une cuisine familiale et savoureuse, concoctée avec des produits frais et locaux issus principalement des circuits bios et équitables. venez déjeuner, profiter d’une exposition, goûter une pâtisserie et déguster un thé sur la terrasse panoramique. s.blaser@lebistreau.org tweet publié dans art , art